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100 jours après son élection, qu’est-ce qu’on dit de François, le nouvel évêque de Rome … ? IMWAC  vient de donner un communiqué mesuré et prudent mais qui insiste sur le positif. La Fédération européenne des prêtres mariés qui vient de tenir sa réunion annuelle a fait circuler une belle lettre de bienvenue toute inspirée de l’Écriture et qui insiste sur « la joie, l’espérance, le pain ». Mais si on lit dans la foulée le résultat de leur travail sur « Quel type de prêtre voulons-nous ? », on comprendra que le chemin des réformes est bien plus profond qu’un ravalement de quelques façades…

 

Même Golias, qui était et reste pourtant très critique, avoue que « l’opinion publique est séduite ». Populisme, démagogie, disent certains. Vrai changement, affirment d’autres, et le moindre de ces défenseurs n’est sans doute pas Leonardo Boff qu’on a connu bien plus incisif. Il est vrai que l’ancien franciscain est assez convaincant quand il prend comme angle d’approche la comparaison avec saint François, et donc qu’il adopte un regard plus spirituel que militantiste. On trouvera sur notre site la traduction de plusieurs de ses récentes contributions : tapez « Boff » dans les « auteurs » de l’outil de recherche ci-dessous.

Isabelle de Gaulmyn vient de publier un petit post qui nous éclaire peut-être. Sous le titre de « Frère François », elle se demande si l’évêque de Rome ne serait pas en réalité moins « curé de paroisse » que plus simplement « religieux » : le religieux, qui vit dans le monde, prend le métro et va à la machine à café. Avec une simplicité et une liberté que ne se permettait aucun de ses prédécesseurs. Si ça pouvait être vrai…

Depuis notre dernier billet d’actualité, nous avons mis en ligne pas moins de 40 articles. Vous en trouverez la liste et les liens ici. Renvoyons surtout à deux de nos engagements récents. Le travail que tente d’accomplir notre réseau Églises et Libertés au Parlement Européen et au Conseil de l’Europe : les délégués se sont retrouvés à Madrid    en mai dernier. Et notre participation au dernier Forum Social Mondial de Tunis qui n’a pas reçu l’écho qu’il méritait, ainsi qu’à l’une de ses suites, la naissance d’un « Alter Sommet » qui s’est tenu à Athènes. Ce sont des lieux de projet et d’espoir où nous devons nous impliquer d’une manière ou d’une autre. Merci de votre soutien.

P.C., jeudi 27 juin 2013

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